Piano jazz

Professeur :

Romuald Boutelier, clavier dans l’Orchestre Les Andrews

Description :

Le piano-jazz à queue renferme dans son coffre une mécanique de plus de 6 000 pièces ! (Autant qu’un piano à queue.)
Sa sonorité est belle et puissante, mais pour rivaliser avec un big-band il est plus confortable de le sonoriser.
On a dû construire le piano électrique, son petit frère, pour diminuer sa taille et augmenter sa puissance.
Et comme sa richesse sonore ne suffit pas aux musiciens imaginatifs, il est souvent remplacé par un synthétiseur.

Histoire

Antiquité-Moyen Âge : 4000 av. J.-C. au XVe siècle
Pas de piano-jazz à cette époque lointaine.

Classicisme : XVIIIe siècle
Mozart était un grand improvisateur, mais il ne jouait pas encore du jazz.

Romantisme : XIXe siècle
Toujours rien.

Temps modernes : XXe siècle
Comme il est dit à la page du piano classique, « Au début du siècle, le jazz lui donne une place de tout premier plan, du point de vue rythmique aussi bien qu’harmonique, et il est l’instrument roi de la musique de variétés d’aujourd’hui. » Vive le roi !

Enseignement

L’enseignement du piano-jazz est principalement axé sur l’improvisation : c’est la principale différence avec l’enseignement classique. Le matériau musical se réduit souvent à un simple thème à partir duquel le musicien devra construire intégralement son morceau.

La démarche est donc différente sans être ésotérique : avec de la curiosité et de la patience, n’importe quel musicien peut apprendre à improviser.